MONGOLIE

Mai 2018, à l'arrière d'un van russe, nous partions pour une dizaine de jours dans le désert de Gobi, à la rencontre de ses nomades et de ses sites remarquables.

Désert de Gobi – Yolyn Am la vallée de glace

Plus loin, des yacks broutent et s’abreuvent au bord d’un névé. Dans le ciel, les rapaces gigantesques ne sont pas des aigles, mais des vautours. Tout ce bétail, c’est de la nourriture à profusion. Ce paisible plateau se referme vite en une vallée encaissée au fond laquelle la glace est permanente.

Désert de Gobi – Tempête de sable à Tsagaan Suvarga

Quelques kilomètres plus tard, nous voici en haut de Tsagaan Suvarga. Ces noms font penser à la Guerre des Etoiles, les lieux désertiques aussi, un vaisseau rebelle passerait en rase motte qu’on ne serait même pas surpris. Le vent commence à être violent, c’est le principal désagrément à voyager la Mongolie au printemps, avec des variations de températures spectaculaires d’un jour à l’autre. Mais c’est lui, le vent qui a sculpté l’immensité que l’on contemple depuis le bord de la falaise.

Désert de Gobi – Baga Gazriin Chuluu et hospitalité mongole

Quelques kilomètres plus loin, voici notre première étape, le site de Baga Gazriin Chuluu. Les ruines au milieu des quelques arbres sont celles d’un ancien temple bouddhiste détruit comme la plupart par les soviétiques dans les années vingt. Quand le pays est devenu un satellite du Moscou de Staline, la religion fut interdite et les moines massacrés. Y compris sur le sol que nous foulons.

Mongolie – Dans le désordre d’Oulan Bator

Sur les trottoirs il y a un marché en plein air, des commerces dans des containers. Au-dessus les fameux immeubles soviétiques à l’état de délabrement avancé mais à la géométrie parfaite. En plein hiver il doit faire aussi froid dedans que dehors. On doit être mieux dans les yourtes que l’on aperçoit plus loin, aux confins de la ville au milieu des maisons en bois et morceaux de tôle. La capitale abrite la moitié des trois millions d’habitants que compte la Mongolie.